Les étudiant.e.s stéphanois.e.s mobilisé.e.s contre la réforme des retraites : amphithéâtre J.01 occupé ! Nous, étudiant.e.s en lutte de l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne, réuni.e.s en AG à l’appel du syndicat OSE-CGT et avec le soutien des organisations de jeunesses stéphanoises, affirmons notre volonté de combattre le projet actuel de réforme des retraites jusqu’au retrait. Cette nouvelle attaque contre le peuple lancée par le gouvernement Macron-Borne est une offensive de plus contre nos conditions de vie, dans un contexte particulièrement difficile. La vie est de plus en plus chère, la guerre fait rage à nouveau en Europe, le climat se dérègle, tandis que le gouvernement se montre un allié des monopoles financiers sources de tous ces problèmes. Depuis le début de la mobilisation massive le 19 janvier, ce sont des millions de travailleurs qui ont battu le pavé et fait grève, dans le public comme dans le privé. Cela s’est vérifié dans les mobilisations suivantes : les manifestations sont massives, combatives et montrent une forte détermination. Tout atteste du fait que le mouvement enclenché est historique. A Saint-Etienne, nous étions 50 000 dans la rue le 19 janvier, et des milliers supplémentaires le 31 janvier ! Les travailleurs et travailleuses sont donc entré.e.s en force dans le mouvement, et leur lutte collective est inspirante pour nous. Maintenant, c’est au tour de la jeunesse, notamment étudiante, de prendre part à la contre-attaque collective. Nous savons que notre rôle en tant qu’étudiant.e.s est limité, car nous ne pouvons pas bloquer la production. En revanche, nous pouvons être déterminant.e.s en devenant un point d’appui de la lutte. Plus d’un.e étudiant.e sur deux travaille à côté de ses études, et beaucoup sont forcé.e.s à stopper prématurément leur cursus universitaire poussé.e.s par la précarité. Nous pouvons donc être une force dans la mobilisation en faisant de nos universités des lieux de lutte, où les revendications portées par les syndicats sont appuyées et où nous pouvons nous réunir pour organiser les différents combats en cours. C’est la raison pour laquelle, au matin de la journée de grève du 31 janvier, nous avons bloqué notre université afin de propager la lutte et de permettre aux étudiant.e.s de se rendre en manifestation. A la suite d’un cortège jeune massif, nous nous sommes réunis en Assemblée Générale et avons décidé l’occupation de l’amphithéâtre J.01 du Campus Tréfilerie, qui est donc occupé depuis le 31/01 à 18h30. L’amphithéâtre J.01 est devenu un lieu d’information et de construction de la lutte, et accueille une université populaire, où le savoir peut enfin être au service du peuple. Dans ce cadre, nous appelons les autres universités à rejoindre en force le mouvement en cours. Les universités ont montré historiquement qu’elles peuvent être ce qui fait pencher la balance du côté de notre classe. Un mouvement national inter-fac semble être nécessaire pour faire passer la lutte à la vitesse supérieure, nous appelons donc aussi à créer des liens forts entre les différentes facs en lutte. La réforme des retraites ne passera pas, c’est une question de dignité ! Face à la réforme des retraites et pour notre avenir : on a raison de se révolter ! Seule la lutte paie ! Étudiant.e.s en lutte de l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne